La loi LODEOM constitue le socle juridique de la défiscalisation Girardin. Elle encadre les avantages fiscaux liés aux investissements en Outre-mer. Pour bien comprendre ce dispositif, il est essentiel de revenir à ses origines et à son cadre réglementaire.
Qu’est-ce que la loi LODEOM ?
Loi pour le développement économique des Outre-mer
La loi LODEOM signifie « Loi pour le développement économique des Outre-mer ». Elle a été promulguée le 27 mai 2009.
Son objectif ? Soutenir durablement l’économie des territoires ultramarins.
Elle fixe les règles de défiscalisation applicables dans ces régions. Notamment celles liées aux investissements productifs ou immobiliers.
Elle est donc indispensable pour comprendre le fonctionnement du dispositif Girardin.
Une réponse à des besoins spécifiques en Outre-mer
Les économies ultramarines font face à des défis majeurs : insularité, éloignement, manque d’infrastructures.
La loi LODEOM a donc été pensée pour compenser ces désavantages. Elle favorise les investissements privés dans ces zones fragiles.
C’est pourquoi l’État accorde des avantages fiscaux aux contribuables qui financent des projets en Outre-mer.

Le lien entre la loi LODEOM et la loi Girardin
La loi Girardin et loi LODEOM
La loi Girardin est née en 2003. Mais depuis 2009, elle s’inscrit pleinement dans le cadre de la loi LODEOM.
En effet, cette dernière renforce et précise les conditions d’application du dispositif.
Elle encadre les secteurs éligibles, les plafonds, la durée d’engagement, ou encore les obligations déclaratives.
Ainsi, chaque opération Girardin doit respecter les règles de la loi LODEOM pour être valable fiscalement.
Une sécurité juridique pour les investisseurs
Grâce à la loi LODEOM, le cadre est clair
Cela renforce la sécurité des montages Girardin.
De plus, les critères sont rigoureux. L’administration fiscale peut donc contrôler plus facilement la légalité des opérations.
En respectant la loi, les investisseurs bénéficient donc d’une réduction d’impôt sécurisée.
Les principales conditions à respecter
Plusieurs exigences découlent directement de la loi LODEOM :
- L’investissement doit concerner un bien neuf et productif.
- Ce bien doit être utilisé dans un secteur d’activité éligible.
- Le matériel doit être loué pour au moins 5 ans.
- L’entreprise bénéficiaire doit être localisée en Outre-mer.
- Les fonds doivent transiter par une société de portage agréée.
- L’investisseur doit conserver ses parts jusqu’à la fin du montage.
Ces conditions assurent que les projets financés sont conformes et utiles au développement local.
Pourquoi ce cadre est-il si important ?
La loi LODEOM protège des dérives
La loi LODEOM protège à la fois l’investisseur et l’intérêt général. Elle évite les dérives, les abus, ou les investissements fictifs.
Par ailleurs, elle garantit que les avantages fiscaux ne servent qu’à soutenir des projets concrets et durables.
Ainsi, la défiscalisation devient un outil de politique publique efficace.
Une loi évolutive
La loi LODEOM a connu plusieurs ajustements au fil des années. Des décrets et instructions fiscales viennent régulièrement la préciser.
Les dispositifs Girardin doivent donc s’adapter en permanence à ces évolutions. C’est pourquoi il est indispensable de travailler avec un professionnel qualifié.
Chez Industrial Invest, nous suivons ces évolutions de près. Nous assurons à nos clients une parfaite conformité légale et fiscale.

En résumé
La loi LODEOM constitue le fondement légal du dispositif Girardin.
Elle définit les règles du jeu, encadre les montages, et protège l’investisseur. Comprendre cette loi permet donc de mieux appréhender les risques et opportunités de la défiscalisation en Outre-mer.
En respectant scrupuleusement ce cadre juridique, vous sécurisez votre réduction d’impôt et participez à un développement économique durable.