LLe dispositif Girardin permet aux contribuables de réduire leurs impôts. Mais il existe deux volets : le Girardin industriel et le Girardin social. Leur objectif est similaire : soutenir l’économie ultramarine. Toutefois, leur fonctionnement et leurs avantages diffèrent.
Le point commun : un outil de défiscalisation puissant
Encourager les investissements en Outre-mer
Les deux dispositifs s’inscrivent dans le cadre de la loi Girardin. Ils visent à encourager les investissements en Outre-mer. En contrepartie, l’investisseur bénéficie d’une réduction d’impôt. Cette réduction est souvent supérieure au montant investi. Mais attention : les mécanismes sont distincts. Il faut donc bien comprendre les différences pour choisir le bon montage.
Le Girardin industriel : pour soutenir les entreprises
Le Girardin industriel finance l’achat de matériel neuf
Ce matériel est mis à disposition d’entreprises locales, pendant au moins cinq ans.
Fonctionnement :
- L’investisseur finance une partie du bien via une société de portage.
- Ce bien est loué à une entreprise ultramarine.
- À la fin de la période, le matériel devient la propriété de l’entreprise.
- L’investisseur reçoit en échange une réduction d’impôt unique, l’année suivante.
Avantages :
- Réduction immédiate (N+1).
- Rentabilité fiscale attractive (jusqu’à 23,46 % de gain net avec Industrial Invest) et 40.909 € / an de défiscalisation
- Impact économique direct sur les PME locales.
À noter :
Ce dispositif s’adresse surtout aux particuliers fortement imposés. Il exige un bon accompagnement juridique et fiscal.
Le Girardin social : pour financer des logements sociaux
Le Girardin social, lui, finance la construction de logements sociaux. Ces logements sont ensuite loués à des familles modestes.
Fonctionnement :
- L’investisseur participe à une Société en Nom Collectif (SNC).
- Cette structure finance un programme immobilier.
- Le logement est mis en location pendant au moins cinq ans.
- L’investisseur obtient une réduction d’impôt immédiate, en une seule fois.
Avantages :
- Réduction d’impôt souvent plus élevée qu’en Girardin industriel.
- Impact social fort : accès au logement pour les foyers modestes.
- Encadrement strict du dispositif.
À noter :
Les montants à investir sont souvent plus élevés. Le montage est plus complexe et soumis à des plafonds plus stricts.
Quelles différences majeures ?
| Critère | Girardin industriel | Girardin social |
|---|---|---|
| Finalité | Équipement d’entreprises | Construction de logements sociaux |
| Type d’investissement | Matériel productif | Immobilier locatif |
| Bénéficiaire final | PME locales | Familles modestes |
| Durée d’engagement | 5 ans minimum | 5 ans minimum |
| Réduction d’impôt | Unique et immédiate (année N+1) | Unique et immédiate (année N+1) |
| Rentabilité fiscale | 10 à 20 % Rentabilités d’Industrial Invest entre 16,23 et 23,46% |
Parfois plus élevée |
| Complexité du montage | Modérée | Élevée |
| Risques fiscaux | Modérés (avec bon monteur) | Plus élevés (plus d’acteurs impliqués) |
Quel dispositif choisir ? Girardin social vs Girardin industriel ?
Le choix dépend de plusieurs critères :
- Votre niveau d’imposition.
- Votre appétence au risque.
- Votre souhait d’impact (économique ou social).
- Le montant que vous pouvez investir.
En général :
- Le Girardin industriel est plus souple et plus répandu.
- Le Girardin social convient mieux aux gros contribuables, prêts à s’engager sur des montants plus élevés.
Se faire accompagner reste indispensable
Quel que soit le montage choisi, l’accompagnement est essentiel. Un spécialiste comme Industrial Invest sécurise toutes les étapes. Il s’assure du respect strict des règles de la loi LODEOM. Il sélectionne des partenaires fiables et gère le suivi fiscal. Ainsi, vous optimisez votre fiscalité tout en limitant les risques.
En résumé
Le Girardin social et le Girardin industriel poursuivent le même but : encourager les investissements Outre-mer, tout en offrant un avantage fiscal immédiat.
Toutefois, ils répondent à des logiques différentes. Le premier agit sur le logement, le second sur l’outil de production. Leur mode de fonctionnement, leur risque, et leur rendement varient donc.
