Depuis plusieurs années, l’État français réforme régulièrement la fiscalité. Ces réformes visent souvent à limiter les niches fiscales. Pourtant, la loi Girardin reste d’actualité en 2025. Elle conserve un rôle central dans la politique fiscale et économique. Voici pourquoi ce dispositif continue de séduire malgré un environnement fiscal plus contraint.
1. Un outil fiscal encore autorisé par la loi
Loi LODEOM, toujours en vigueur en 2025
La loi Girardin repose sur la loi LODEOM, toujours en vigueur en 2025. Elle s’inscrit dans la politique de soutien à l’Outre-mer. Le législateur reconnaît encore son efficacité.
Malgré les réformes, le dispositif n’a pas été remis en cause. Il fait même partie des rares niches fiscales préservées par les gouvernements successifs.
Donc, les investisseurs peuvent toujours en profiter, dans un cadre strictement encadré.

2. Un plafond de niche fiscale renforcé pour l’Outre-mer
Un plafond dérogatoire porté à 18 000 €
En 2025, la plupart des dispositifs de défiscalisation sont plafonnés à 10 000 € par an.
Cependant, la loi Girardin bénéficie d’un plafond dérogatoire porté à 18 000 € soit donc un montant de déduction d’impôt maximal de 40.909 € (correspondant à 44 % de 40.909 €). Cette exception montre l’importance stratégique du dispositif.
Le gouvernement continue donc à encourager les investissements vers les DOM-TOM. C’est un signal fort envoyé aux contribuables fortement imposés.
3. Un besoin toujours réel en Outre-mer
Développement économique des territoires ultramarins
Les économies ultramarines restent fragiles. Elles font face à des besoins importants en équipements professionnels. Par ailleurs, de nombreuses PME locales peinent à se financer.
La loi Girardin apporte une réponse directe à ces besoins. Elle permet de financer du matériel productif neuf, sans charge excessive pour les entreprises locales.
Ainsi, elle soutient concrètement le développement économique des territoires ultramarins.
4. Un retour sur investissement rapide et sécurisé
Investissement “one shot”
La Girardin industriel offre un avantage fiscal dès l’année suivante. Le rendement est immédiat, sans attente de plus-values ni de revente. C’est ce qu’on appelle un investissement “one shot”.
Ce fonctionnement le distingue des autres dispositifs, souvent plus longs et incertains. En 2025, dans un contexte d’inflation et d’instabilité financière, ce modèle reste très attractif.
5. Une réponse adaptée aux contribuables hautement imposés
La Girardin industriel ne s’adresse pas à tout le monde. Elle cible en priorité les contribuables payant plus de 5 000 € d’impôt (la déduction étant plafonnée à 40.909 € d’impots). Pour eux, c’est une solution efficace pour réduire rapidement leur pression fiscale.
En effet, aucun autre dispositif ne permet une réduction d’impôt aussi élevée en une seule année, sans report ni étalement.
Cela en fait un outil toujours pertinent pour les profils à fiscalité élevée.

6. Une gestion simplifiée par des professionnels spécialisés
Autre atout : les opérations sont gérées par des sociétés spécialisées.
Elles prennent en charge :
- la sélection des projets,
- l’acquisition du matériel,
- la relation avec l’entreprise locale,
- le suivi fiscal et juridique.
L’investisseur reste passif. Il confie son apport, signe les documents, et reçoit sa réduction d’impôt. Cette simplicité reste un levier fort d’attractivité en 2025.
7. Une conformité toujours renforcée
La protection de l’investisseur
Face aux réformes fiscales, les monteurs Girardin ont adapté leurs pratiques. Aujourd’hui, les montages sont :
- plus rigoureux,
- mieux documentés,
- accompagnés de garanties juridiques et assurantielles.
De plus, certains opérateurs proposent des assurances requalification. Celles-ci protègent l’investisseur contre les risques fiscaux.
Par conséquent, la loi Girardin reste non seulement autorisée, mais aussi mieux encadrée qu’auparavant.
8. Une volonté politique constante de soutenir l’Outre-mer
Chaque gouvernement réaffirme son engagement envers l’Outre-mer.
Le maintien de la loi Girardin reflète cette volonté.
Les investissements réalisés via ce dispositif sont essentiels à la cohésion nationale.
Ils permettent la création d’emplois, le développement des PME et la modernisation de secteurs stratégiques.
En maintenant la loi Girardin en 2025, l’État poursuit donc une politique de solidarité active.
Conclusion : un dispositif fiscal plus que jamais pertinent
En 2025, la loi Girardin résiste aux réformes fiscales. Elle conserve son utilité, sa légalité et sa performance.
Elle offre une réduction d’impôt immédiate, sécurisée et solidaire, versée en septembre de l’année fiscale suivant celle de la souscription
Malgré un cadre fiscal de plus en plus restrictif, ce dispositif reste l’un des rares à combiner rentabilité fiscale et impact économique positif.
Pour les contribuables fortement imposés, il représente encore une opportunité précieuse, à condition de s’entourer des bons professionnels.